Comment raconter une histoire à travers un escape game ?
Le storytelling, ou l’art de raconter une histoire, est un élément indispensable à la création d’un escape game réussi ! Que serait un jeu d’immersion sans storytelling ? Rien de plus qu’une succession d’énigmes sans lien apparent, une sorte de puzzle grandeur nature à résoudre en équipe, enfermés dans une pièce. Pas très attrayant, n’est-ce pas ? Alors, pourquoi s’enfermer dans une salle avec des amis, des membres de sa famille ou des collègues, si c’est pour résoudre des mystères sans queue ni tête ? Vous l’aurez compris, le storytelling est la pierre angulaire d’un escape game.
Cependant, intégrer un storytelling de manière efficace n’est pas toujours une tâche facile. Poursuivez la lecture pour découvrir les différentes techniques qui assureront le bon déroulement des jeux!
La découverte de l’univers
Avant même que les joueurs ne pénètrent dans la salle, le storytelling doit déjà être en action. En effet, les participants doivent avoir un aperçu de l’histoire et en comprendre les grandes lignes dès le départ. Pour cela, le décor et, surtout, le Game Master jouent un rôle clé. Le Game Master a pour mission de plonger les joueurs dans l’univers en leur expliquant leur rôle et leurs objectifs. Il met le contexte en place, tout en utilisant son langage corporel et ses expressions pour renforcer l’ambiance et immerger les participants. Quant au décor, il permet de situer les joueurs dans le temps et l’espace. Chaque élément visuel doit contribuer à l’immersion.
Les objets narratifs
Chaque objet peut et doit raconter une histoire, enrichissant l’univers dans lequel évoluent les joueurs. Qu’il s’agisse de lettres, d’un journal intime ou de tout autre élément révélant des indices sur le passé d’un personnage clé, chaque détail compte. Par exemple, un tableau ou une photo peut renforcer l’ambiance et donner de la profondeur au scénario. Ces objets ne sont pas de simples accessoires : et non; ils font partie intégrante de l’histoire que les joueurs découvrent au fil de leur progression.
Les points de rupture narratifs
Puisqu’un escape game ne peut se contenter de se dérouler calmement tel un long fleuve tranquille au risque de devenir monotone, il est crucial d’intégrer des moments de surprise, appelés points de rupture narratifs, pour relancer l’intérêt des joueurs et rythmer l’aventure. Voici quelques exemples de points de rupture classiques mais efficaces :
- Une porte qui s’ouvre, révélant une nouvelle pièce ou un nouvel espace.
- Des messages vocaux ou visuels introduisant de nouvelles menaces ou révélant des alliés inattendus.
- Des bruits intrigants, comme des grincements de porte ou des pas mystérieux.
- Un compte à rebours qui se déclenche, augmentant la tension et l’urgence.
Ces moments clés captivent les joueurs et les incitent à s’investir davantage dans l’histoire.
Une histoire vécue, pas seulement racontée
L’histoire ne doit pas simplement être racontée : elle doit être vécue par les joueurs. Les énigmes doivent être interactives et contribuer à l’avancement du scénario. Par exemple, résoudre une énigme peut débloquer une vidéo, un message vocal ou un indice crucial pour la suite de l’aventure.
Le décor joue également un rôle actif. Les joueurs doivent être encouragés à explorer, fouiller et découvrir des secrets cachés dans l’environnement, renforçant ainsi leur immersion.